Jean-Yves & Gaston from Djainin

What are your main inspirations? I could make a very long list of all the people who have inspired us and continue to inspire us. For me (Gaston), everything is inspiration: my experiences, my travels, and especially the people I have met along the way, from New York streetwear to English casual dressing, not forgetting Parisian fashion and the African craftsmanship that forms the essence of this brand.

What was the biggest turning point in your entrepreneurial journey? We were contacted to exhibit our clothing at the Fashion Institute of Technology Museum (FIT Museum) in New York. It was quite difficult to believe because the brand has been launched for less than a year. It's really great, but I wouldn't call it a decisive turning point because it's a "minor" event in the vision I have for this brand.

Quels sont tes principales inspirations?

Je pourrais dresser une liste très longue de toutes les personnes qui nous ont inspirés et qui continuent de le faire. Pour moi (Gaston), tout est source d'inspiration : mon vécu, mes voyages, et surtout les personnes que j'ai pu rencontrer dans ce parcours, du streetwear new-yorkais au casual dressing anglais, en passant par la mode parisienne, sans oublier tout l'artisanat africain et les racines mêmes qui constituent l'essence de cette marque.

Jusque là, quel a été le plus grand tournant dans ton parcours entrepreneurial?

Nous avons été contactés pour exposer nos vêtements au Fashion Institute of Technology Museum (FIT Museum) de New York. C'était assez difficile à croire, car cela fait moins d'un an que la marque a été lancée. C'est vraiment très bien, mais je n'appellerais pas cela un tournant décisif, car c'est un événement "minime" dans la vision que j'ai pour cette marque.

How would you describe your creative process? The creation of our works is both simple and complex. The synergy of our ideas allows for a relatively quick creation: one can conceive a design while the other materializes it. Our clothes are real pieces of history in our eyes. It's the alignment of our two creative minds that creates the magic, and the team comes together to refine the rest.

What piece of advice would you give to young aspiring designers? I would tell them to follow their intuition, to respect everyone—competitors, collaborators—and to believe in their vision without letting anything be imposed on them. In the end, we create fashion for ourselves initially, and then others follow (Jean Yves). I would add that it is crucial to know why you create and to understand that while some may have more inspiration, experience, or contacts, the only thing that is truly unique to oneself is the perception and vision one can have for a project. "Gatekeeping" or comparing oneself serves no purpose these days. People no longer just buy a simple "garment"; they follow and buy an identity, a brand, and a story. It's up to them to create their own (Gaston).

What’s next for Djainin? A decisive phase is coming in the coming months. It's a quite important and challenging test as we are preparing for two fashion shows. The first will be at the Abidjan Fashion Week, and the second will showcase our next collection. This second fashion show will be the quintessence of a year of communication, sampling, reflection. It will be the beginning of a new chapter for this brand, and we hope, for "African Streetwear." We'll see if it will provoke destiny.

Quel est ton processus créatif?

La création de nos œuvres est à la fois simple et complexe. La synergie de nos idées permet une création assez rapide : l'un peut concevoir un design pendant que l'autre le matérialise. Nos vêtements sont de véritables pièces d'histoire à nos yeux. C'est l'alignement de nos deux esprits créatifs qui crée la magie, et l'équipe se rassemble pour peaufiner le reste.

Quel conseil donnerais-tu à des designers/entrepreneurs africains en herbe?

Je leur dirais de suivre leur intuition, de respecter tout le monde, concurrents, collaborateurs, et de croire en leur vision sans se faire imposer quoi que ce soit. Car au final, on crée la mode pour nous-mêmes dans un premier temps, et ensuite, les personnes touchées suivent (Jean Yves). J'ajouterais qu'il est primordial de savoir pourquoi on crée et de comprendre que certains ont certes plus d'inspiration, d'expérience ou encore de contacts, mais la seule chose qui nous est propre est la perception et la vision que l'on peut avoir pour un projet. "Gatekeep" ou encore se comparer ne sert à rien de nos jours. On n'achète plus simplement un habit ; on suit et achète une identité, une marque et une histoire. À eux de créer la leur (Gaston).

C'est quoi la suite pour Djainin?

Une phase décisive arrive dans les mois à venir. C'est une épreuve assez importante et stimulante, car nous préparons deux défilés. Le premier aura lieu lors de l'Abidjan Fashion Week, et le second présentera notre prochaine collection. Ce deuxième défilé sera la quintessence d'un an de communication, d'échantillonnage, de réflexion. Ce sera le début d'un nouveau chapitre pour cette marque, et nous l'espérons, pour le "Streetwear Africain". On verra si cela provoquera le destin.