Marie-Helene Banimbadio Tusiama FROM ARCHIVES IVOIRE

What are your main sources of inspiration?

I have been greatly influenced by my childhood in Côte d’Ivoire, more specifically in Agboville, a small town located 80 km from Abidjan: my afternoons in front of the television, Ivorian series and South American telenovelas, the 80s vinyl records that my grandfather cherished and let us listen to every Saturday morning, the coupé-décalé music videos we watched to learn dance moves that we would reproduce at birthday parties, etc.

And above all, I was greatly influenced by the women around me: my grandmother, my mother, my aunt, and their friends, their ways of dressing, styling their hair, talking about themselves, etc.

What has been the biggest turning point in your entrepreneurial journey?

The biggest turning point in this recent adventure has been the creation of the archives.ivoire page. This platform not only allowed me to affirm the value of my inspirations but also to meet all those people and institutions who trusted me with their projects. I am particularly thinking of the OLOOH brand, one of the first Ivorian brands I collaborated with for a campaign, or the Transplantation Project by my friend Amandine Nana, and more recently, the Air Afrique collective for the first issue of their magazine.

Quelles sont tes principales sources d’inspiration?

J’ai été grandement influencée par mon enfance en Côte d’Ivoire, plus précisément à Agboville, une petite ville située à 80 km d’Abidjan : mes après-midis devant la télévision, les séries ivoiriennes et les télénovelas sud-américaines, les vinyles des années 80 que chérissait mon grand-père et qu’il nous laissait écouter chaque samedi matin, les clips de coupé-décalé que nous regardions pour apprendre les pas de danse que nous reproduisions dans les goûters d’anniversaire, etc.

Et par-dessus tout, j’ai été grandement influencée par les femmes autour de moi : ma Mami, ma mère, ma tante et leurs amies, leurs manières de s’habiller, de se coiffer, de parler d’elles, etc.

Quel a été le plus grand tournant dans votre parcours entrepreneurial?

Le plus grand tournant de cette toute récente aventure a été la création de la page archives.ivoire. Cette plateforme m’a non seulement permis d’affirmer la valeur de mes inspirations, mais aussi de rencontrer toutes ces personnes et institutions qui m’ont fait confiance pour leurs projets. Je pense notamment à la marque OLOOH, l’une des premières marques ivoiriennes avec laquelle j’ai collaboré pour une campagne, ou encore à Transplantation Project de mon amie Amandine Nana et, plus récemment, le collectif Air Afrique dans le cadre du premier numéro de leur magazine.

How would you describe your creative process?

With a background in political science (specializing in African Studies), I explore each project from a sociological perspective. Whether it’s writing a story about romantic relationships in Côte d’Ivoire or creating a mood board for a campaign, I start by researching the theme through various cross-readings in the scientific literature. Then, I conduct iconographic research in films, series, music videos—in short, all types of audiovisual content related to Ivorian popular culture.

What advice would you give to young creatives?

My advice would be to always return to their essence, to their first loves, the environment and the people who made them emerge as creatives, because in my opinion, this is what allows them to stand out in their practice.

What is the next project for Archives Ivoire?

The new merch collection in collaboration with a new local factory based in Abidjan and the launch of Archives.ivoire Market, a curation of vintage clothing and accessories sourced exclusively in Côte d’Ivoire that embodies the aesthetic codes found on the Instagram account.

Comment décrirais-tu ton processus créatif?

Issue d’une formation en science politique (spécialité Études Africaines), j’explore chaque projet sous son angle sociologique. Qu’il s’agisse d’écrire une histoire sur les relations amoureuses en Côte d’Ivoire ou de concevoir un moodboard pour une campagne, je commence par faire des recherches sur la thématique à travers différentes lectures croisées dans la littérature scientifique. Ensuite, je mène des recherches iconographiques dans les films, les séries, les clips vidéo, en résumé tout type de contenu audiovisuel relatif à la culture populaire ivoirienne.

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes créatifs?

Mon conseil serait de toujours retourner à leur essence, à leurs premiers amours, à l’environnement et à l’entourage qui les ont fait émerger en tant que créatifs, car c’est selon moi ce qui permet de se singulariser dans sa pratique.

Quel est le prochain projet pour Archives Ivoire?

La nouvelle collection de merch en collaboration avec une nouvelle usine locale basée à Abidjan et le lancement d’Archives.ivoire Market, une curation de vêtements et d’accessoires vintage sourcés exclusivement en Côte d’Ivoire qui reprennent les codes esthétiques que l’on retrouve sur le compte Instagram.